Tâche 1

Analyse critique

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Réflexion

 

Inspiration d’un travail artistique visant une question mondiale qui provoque une réflexion et/ou sensibiliser à une cause; 

·    Contexte Mondial étudié: Équité et développement

Les conflits, la tolérance culturelle, les déchets environnementaux, la sécheresse, la famine, l’égalité des sexes, les catastrophes naturelles ou d’origine humaines, l’asile politique, le racisme, les réfugiés.

 

·    Concepts clés et connexes : Changement; Expression

Artur Bordalo II, artiste du Street Art, en 2016, à Lisbonne, crée la sculpture du chat de la collection Big Trash Animalsavec des pièces venants de dépotoirs, d’usines abandonnées et d’objets quelconques offerts par diverses compagnies désirantes recycler[1]et aider la défense de la cause que Bordalo II tente de dénoncer. L’assemblage et le collage des composantes rendent impossible la prise de dimensions exactes. 

 

Le montage des « déchets » rend leur perception semi-figurative, car, mis en commun, nous pouvons savoir ce que c’est sans, toutefois, l’identifier parfaitement. Le tout crée l’image d’un chat 3D. On observe beaucoup de couleurs froides comme le bleu à la droite du chat, le vert à sa gauche et le gris pour lui-même. Par contre, Le vert se dégrade vers la gauche en jaune, une couleur dite chaude dans le cercle chromatique. Le chat est rempli de texture réelle comme le métal, le caoutchouc, le bois et le plastique – il n’est fait que de cela. Le minet, au niveau du mur, est centré. Cependant, sa tête est inclinée ce qui crée une diagonale et cela engendre du mouvement. 

 

Le choix des pièces de l’artiste pour confectionner son œuvre est en lien avec le message qu’il veut lancer. Ces pneus, ces volants de voiture, ces planches de bois représente nos résidus de tous les jours et, de fait même, des textures. Il veut sensibiliser les gens sur l’environnement et sur la pollution que nous produisons en mettant de l’avant plusieurs choses que nous ne faisons pas attention. L’artiste a bel et bien fait un bon travail. Le message qu’il a voulu passer est bien exposé et imaginatif. Je crois pouvoir réinvestir le contexte sur lequel il se basait pour faire ses créations puisqu’il est en lien avec le contexte mondial, équité et développement. Le travail ne doit pas être fait « à la manière de » et le fait qu’Artur fasse des modèles 3D me permettra de faire le projet à ma manière.

 


[1]BORDALO II, Arthur. Bordalo II [En ligne], www.bordaloii.com (consulté le 13 décembre 2018).


Tâche 3

Expérimentation

 

 

 

 

Premièrement, j’ai tenté de créer un effet de dégradé avec du blanc et du bleu. Ma première tentative a été avec un pinceau; je donnais des coups de pinceau afin d’étendre le bleu foncé dans le bleu pâle et le bleu pâle dans le blanc comme on peut dans l’image à droite. Par contre, cela ne donnait pas l’effet que je voulais, donc j’ai pris une éponge dans le but de bien mélanger les couleurs et de ne pas avoir des lignes définies entre celles-ci. Je voulais ramener l’idée du Ying et Yang, le bon et mal. Au départ, je n’avais mis que du blanc et du noir, mais, en y pensant, le bleu représente l’eau des océans et le ciel; ce qui tombe bien puisque je démontre la dégradation de l’environnement dans mon projet.

 

 

 

 

 

 

 

Deuxièmement, j’ai testé le ruban adhésif permettant de faire des lignes droites, mais malheureusement, je n’avais pas collé adéquatement le tape et du noir a bavé sur mes couleurs pâles. J’en ai, donc, profité pour donner l’impression que le « mal s’empare du bon ». Ce noir exprime le mal que fait le plastique et les déchets non-recyclés sur l’environnement.

 

 

 

 

 

 

Troisièmement, avec une collègue, nous avons essayé l’huile de thé des bois pour imprégner une image dans le bois, mais le résultat ne fut pas concluant. Nous croyons que le type de papier n’était pas approprié pour le produit, donc cela n’a pas fonctionné.

 

 

 

 

 

Quatrièmement, j’ai coupé le coin de mon cadre afin de démontrer la destruction. Lorsque je l’ai coupé, la destruction ne paraissait pas vraiment. La demie lune était trop ronde, donc j’ai râpé le coin et je l’ai brûlé avec un briquet. 

 

Cinquièmement, la bouteille de plastique que l’on voit sur la demie noire a été collée avec du silicone noir afin que la colle se fonde à l’arrière-plan. Avec de la colle chaude, il manquait de finition. La bouteille est également brulée pour démontrer la destruction aussi. 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sixièmement, les images de bouteille de métal a été collé avec du médium acrylique sur de la peinture acrylique.


tâche 4

Commentaires

 Contrairement aux projets antérieurs, cette fois-ci, je me suis inspirée majoritairement du but et du message de l’image que j’ai choisi d’analyser à la tâche 1. La collection de sculpture, Big Trash Animals, d’Artur Bordalo II a pour but de dénoncer la pollution et la négligence de l’environnement. Pour ce qui en est de mon travail, je tente de démontrer à travers les couleurs, les effets et les bouteilles l’impact qu’à le plastique sur notre planète et je tente de les sensibiliser à adopter des habitudes « plus saines » en faisant l’usage de bouteilles de métal durables à la place de bouteilles de plastique polluantes. 

 

Visuellement, j’incorpore le bleu et le blanc pour rappeler les couleurs du ciel et de l’eau et le noir pour connoter la dégradation et la malfaisance de l’utilisation du plastique. Le dégradé permet d’intégrer toutes les teintes désirées. Mon coin droit supérieur est coupé et brulé pour donner ce même effet et cette même impression de détérioration. La diagonale imite le Ying et le Yang, le bien et le mal, mais aussi crée du mouvement. Les multiples images de bouteilles en métal créent un motif discret. Les côtés noirs sont « râpés » pour donner un genre de texture. 

 

Tout au long de ce projet, je crois avoir été chercheuse, car j’ai beaucoup appris de mes erreurs techniques. Ces erreurs n’ont pas été pour moi des échecs, mais des chances de les transformer en d’autre chose comme lorsque j’ai fait ma ligne de noir de finition qui a bavé. J’ai transformé cette erreur en un effet d’engloutissement de la malveillance de l’environnement sur nos belles ressources comme l’eau. Par contre, j’ai longtemps pensé à ce que je voulais faire, j’ai fait plusieurs recherches de ce que je voulais faire matériellement. Malgré tout, je crois avoir atteint mon but puisque les filles qui ont vu mon travail ont été en mesure de me dire d’un coup ce qu’il y avait dans ma création. À travers le contexte Équité et développement, je présente l’écologie et son impact contrasté; je cherche à ce qu’on se soucie de l’environnement et à ce qu’on explore les impacts. Si j’avais à recommencer le projet, je ferais ma création sur les deux côtés du cadre de bois au lieu d’un et je donnerais un meilleur effet de destruction.